Impact des ponts suspendus sur les distances d'obstacles franchies

La révolution technique que nous évoquions en introduction de cette approche mérite aussi d'être analysée sur le plan des longueurs de franchissement ainsi produites. Il est tout à fait étonnant de constater comme le montrent les courbes ci-dessous, qu'en 15 ans seulement, cette longueur de franchissement totale dépasse en cumul, le cumul de tous les ponts construits antérieurement. Cela démontre :
- d'un réel besoin de la société pour couvrir les obstacles jusqu'alors infranchissables,
- de l'étonnante efficacité technico-économique du nouveau procédé (l'introduction de la suspension à fil de fer couplée à un modèle d'investissement attractif).

La première courbe présente l'évolution du cumul des longueurs de franchissement, offert par tous les ponts en service par année donnée, et permet de constater que les deux courbes se croisent en 1842, soit seulement 15 ans après l'introduction effective de cette technologie

Attention, la courbe ci-dessous est créée dynamiquement à partir de la base des ouvrages. Elle peut donc être amenée à évoluer, en fonction du renseignement de la base.

Les deux courbes suivantes présentent respectivement l'évolution comparée des longueurs cumulées de franchissement des ponts suspendus, par rapport à celle des ponts non-suspendus; cette courbe démontre sans ambiguïté que cette évolution est la conséquence directe de l'introduction des ponts suspendus, dans la mesure où aucune modification notable sur les ponts non-suspendus n'est constatée sur la période, autrement dit aucun progrès technique sur les ponts non suspendus n'a eu d'effet sur les longueurs de franchissement des ponts non-suspendus (ce que confirme aussi la deuxième courbe).
La deuxième courbe permet de constater l'évolution les longueurs des constructions au fil des ans, en dissociant les ponts suspendus des ponts non-suspendus, ainsi que pour chaque type les maxima observés. Il est intéressant d'y noter que même au XVIIIème siècle des longueurs significatives de ponts sont observées, mais celles-ci sont unitaires, et vraisemblablement consomme une telle quantité de ressources que ces réalisations sont très limitées en nombre et dans le temps. A l'inverse, les ponts suspendus présentent à la fois un nombre et une performance moyenne en terme de longueur de franchissement très significatives (en moyenne une fois et demi supérieure aux ponts non-suspendus).

Attention, les courbes ci-dessous sont créées dynamiquement à partir de la base des ouvrages. Elles peuvent donc être amenées à évoluer, en fonction du renseignement de la base.