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Vie et Oeuvre de Marie Fortuné de Verges
Références :
Marie Fortuné de Verges est né en 1794, à Arnouville (Eure), retraité en 1852. Diplômé de l'Ecole Polytechnique et de celle des Ponts et Chaussées, il est en poste en divers département. Il semble qu'une tentative de collaboration (selon (2) ) ait eu lieu en 1826, mais que celle-ci n'ait pas abouti. Associé à A-J Bayard de la Vingtrie , il devint ingénieur constructeur de nombreux ponts suspendus, et prit notamment une part importante dans la construction de ponts parisiens.
Cet ingénieur des Ponts et Chaussées se distingua lors de la réalisation extraordinaire du Pont de Cubzac .
L'ingénieur de Verges fut donc un concurrent important de Marc Seguin et freres .
Il s'investit aussi, à l'instar des frères Seguin dans la mise en place et l'exploitation de chemin de fer, notamment dans le Chemin de fer de Bordeaux à la Teste .
Ouvrages réalisés/réparés par le(s) personnage(s)
Plan
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Attention, la courbe ci-dessous est créée dynamiquement à partir de la base des ouvrages. Elle peut donc être amenée à évoluer, en fonction du renseignement de la base. Par ailleurs, nous avons considéré qu'un chantier moyen durait 2 ans.
Détails des compagnies auxquelles le(s) personnage(s) a contribué
Cette compagnie associant MM Bayard de Vingtrie et M. Verges sera semble-t-il à l'origine de bien d'autres ouvrages :
- des travaux d'amélioration de la navigation de la Scarpe, moyennant une concession de 18 ans (Avril 1835).
- de la construction du premier chemin de fer italien entre Naples et Nocera et Castellamare, inaugurée le 3/10/1839.
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Détails des grands projets entrepris par le(s) personnage(s)
Synthèse :
Contributeurs(s) : Marie Fortuné de Verges -.
Compagnie(s) : Compagnie non identifiée -
Synthèse :
Le chemin de fer de Bordeaux à La Teste fit l'objet d'une loi votée le 17 Juillet 1837. La ligne de 52 km est destinée à vivifier les Landes de Gascogne, et bien sûr de relier Bordeaux au port de La Teste, qui était le seul point d'entrepôt des produits des Landes. L'adjudication fut passée à M De Verges le 26 Octobre en contrepartie d'une concession de 34 ans et 8 mois seulement.
La mise en exploitation eut lieu en 1841.
La rentabilité insuffisante de la ligne obligea une mise sous séquestre de la compagnie le 30 Octobre 1848, et l'implication de l'Etat par l'ouverture d'un crédit particulier pour permettre de reprendre l'exploitation de la ligne.
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Détails des ouvrages entrepris/réparés par le(s) personnage(s)
Synthèse :
Le pont suspendu d'Auvers sur Oise fut inauguré en 1828. Il signe l'arrêt du bac en place. Il est alors constitué d'une travée unique de 60m, suspendue par des chaînes de fer.
Il fut détruit le 15 septembre 1870, comme le pont de chemin de fer mitoyen, afin de tenter de freiner l'avance des troupes allemandes.
Et 3 ans plus tard soit, le 15 juin 1873, un nouveau pont suspendu est achevé. Ce deuxième pont suspendu se rompit durant la nuit du 26 au 27 décembre 1887.
Le nouveau pont fut inauguré le 22 décembre 1889, c'est celui peint par Vincent Van Gogh. Depuis, deux nouveaux ponts ont été construits au lendemain des deux conflits mondiaux.
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Synthèse :
Situé entre la place de la Grève (aujourd'hui place de l'hôtel de ville) et l'île de la Cité, à Paris, ce pont, alors appelé Pont de la Grève a été construit sur ordonnance royale du 6 Décembre 1827. Il est constitué d'une pile centrale et de deux travées suspendues par des chaînes.
Le 28 Juillet 1830, pendant la révolution, il eut un rôle déterminant dans la prise de l'hôtel de Ville par les insurgés, comme le montre le tableau ci-contre. C'est ce même jour sur ce pont, qu'un jeune polytechnicien du nom d'Etienne André Arcole, mourut en combattant les troupes du général Talon. En mourant il s'écria: "Rappelez-vous que je m'appelle Arcole". C'est de ce jour que le pont prit le nom de pont d'Arcole. Il fut détruit suite à la décision ministérielle du 31 Août 1854, et remplacé alors par le pont que nous connaissons aujourd'hui.
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Synthèse :
D'après les Ponts de Paris
Afin d'accéder à la requête des défenseurs du maintien en l'état de la perspective des Invalides, l'Administration décide de décaler le futur ouvrage vers l'ouest au droit du boulevard de La Tour-Maubourg. Les ingénieurs Marie Fortuné de Verges et Ferdinand Jean Bayard de la Vingtrie conçoivent le nouveau pont suspendu à trois travées de 24 m, 68 m et 25 m supportées par des portiques hauts de 20 m.
Cet ouvrage, appelé alors pont appelé "de l'allée de Pantin" est mis en service en 1829, mais dès 1850, il présente de tels risques de fatigue que son accès doit être réglementé.
Dans la perspective de l'exposition universelle de 1855, il est procédé à sa démolition en1854 et, de 1854 à 1856, à la construction d'un nouveau pont, en maçonnerie cette fois, conçu par M. La GALISSERIE et M. Savarin , utilisant les culées et les piles existantes du pont suspendu précédent. Seule, la pile centrale est nouvelle.
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Synthèse :
En 1831, une ordonnance royale autorise la construction d'un pont suspendu. Sa construction en est confiée à l'ingénieur Verges, moyennant une concession d'une durée de 30 environ. Constitué de 3 travées (une centrale de 45 mètres et deux latérales de 44 mètres), il est inauguré par Louis-Philppe le 29 Janvier 1832. Au renouvellement de cette dernière (1861), la ville de Paris rachète la concession, et offre au Parisien un passage gratuit.
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Synthèse :
Le pont suspendu de Cubzac fut manifestement un ouvrage qui marqua son époque. Il fut mis en place pour apporter une solution efficace au passage de la Dordogne sur la route Paris-Bordeaux en direction de l'Espagne, ce que les bacs, malgré de nombreuses tentatives n'arrivaient à satisfaire. Ce pont se caractérisa par des performances jusqu'alors inégalées : un pont de 545 mètres, constitué de 5 travées de 109 mètres chacune , élevé au-dessus de l'étiage de 28 mètres en son milieu. Il était par ailleurs accompagné de part et d'autres de viaducs de respectivement 28 et 29 arches, qui menaient sa longueur totale à 1000 mètres. Opérationnel en 1839, il s'effondra 30 ans plus tard sous l'effet d'une violente tempête. Il sera remplacé par un pont métallique à poutre droite.
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