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G. Leinekugel Le Cocq 

Vie et Oeuvre de G. Leinekugel Le Cocq

Références :

1 - Annales des Ponts et Chaussées - 1ère série - Mémoires et Documents, Tome 1838 - p339-344.
2 - Le Genie Civil, Tome 2838 - 2/1/1937 - G. Leinegukel Le cocq - p2.
3 - Fonds d'Archives Arnodin - D. Chénot

Gaston Leinekugel Le Cocq est né à Cambrai le 29/11/1867 de Jean Leinekugel et d’Irma Le Cocq. Diplômé de l’Ecole Polytechnique, il sera d’abord ingénieur hydrographe en chef de la Marine. A ce titre, il fera des relevés vers 1895 lors de la campagne de Madagascar.
Il épouse Aline ARNODIN, fille de Ferdinand Arnodin et soeur de Georges le 22/10/1900 et entre en 1901 dans l’Entreprise Arnodin de Ferdinand.
Durant la guerre de 1914-1918, il sera chargé aux Armées de la construction de ponts aux arrières pour rétablir les communications.
En 1922, il crée sa propre entreprise à Larche en Corrèze, la Société de construction métallique de Corrèze.
Au décès de Ferdinand, à côté de sa fonction de direction de cette entreprise personnelle, il hérite avec Georges Arnodin de la codirection de l’entreprise de Ferdinand qui prend l’appellation “ Ets. Ferdinand Arnodin, MM. G.Arnodin et G. Leinekugel Le Cocq, fils et gendre successeurs”. La coexistence est malaisée et l’entreprise de Chateauneuf connaît des difficultés.
Le 3 juin 1931, son fils Jehan Ferdinand Maxime meurt dans l’accident du pont de St-Denis-de-Piles (33) qui s’effondre lors des épreuves.
En 1937, à la suite d’une adjudication sous plis cachetés, il emporte la reprise de l’entreprise de Chateauneuf et du nom commercial “Arnodin” face à son beau-frère qui souhaitait reprendre l’entreprise pour son fils Félix, qui finit alors ses études à l’Ecole centrale des Arts et Manufactures.
La société de Larche prendra par la suite l’appellation “Arnodin”.

Ouvrages réalisés/réparés par le(s) personnage(s)

Plan

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Attention, la courbe ci-dessous est créée dynamiquement à partir de la base des ouvrages. Elle peut donc être amenée à évoluer, en fonction du renseignement de la base. Par ailleurs, nous avons considéré qu'un chantier moyen durait 2 ans.



Détails des ouvrages entrepris/réparés par le(s) personnage(s)

à proximité : Bizerte
Type d'ouvrage : Pont transbordeur
Destruction de l'ouvrage : 1903
Architecte(s) : G. Leinekugel Le Cocq - Ferdinand Arnodin ,Compagnie(s) : Entreprise Arnodin .
Longueur totale : 109m , Nombre d'arches/travées : 1
Poids max de chargement : 80000kg, Hauteur sous tablier : 44m
Version du texte : V1.0, Niveau de fiabilité : fort

Synthèse :

Le pont de Bizerte, construit de 1896 à 1898 par l'Pont transbordeur de Brest .

Pour plus de détails, cliquez sur ce lien

Fleuve franchi : La Penfeld, département : Finistère, à proximité : Brest, situé Pont transbordeur
Type d'ouvrage : Pont transbordeur
Destruction de l'ouvrage : 1947
Architecte(s) : G. Leinekugel Le Cocq - Ferdinand Arnodin ,Compagnie(s) : Entreprise Arnodin .
Longueur totale : 109m , Nombre d'arches/travées : 1
Poids max de chargement : 80000kg, Hauteur sous tablier : 44m
Version du texte : V1.0, Niveau de fiabilité : fort

Synthèse :

Le pont de Bizerte, construit de 1896 à 1898 par l'Entreprise Arnodin , à l'entrée du canal maritime de ce port, présentait une portée de 109 mètres, et son tablier, situé à 44 mètres au dessus du plan d'eau, supportait une nacelle dont la charge était limitée à 80 tonnes. Mais en 1903 on décida de porter à 200 mètres la largeur du chenal , ce qui entraînait forcément sa suppression. Il fut ainsi déconstruit, et reconstruit en 1908 à Brest. Sa reconstruction durat 10 mois et les épreuves du pont reconstruit eurent lieu les 26 et 27 août 1908. Endommagé en 1944, il fut démonté en 1947.

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Fleuve franchi : La Luzège, département : Corrèze, à proximité : Lapleau
Type d'ouvrage : Pont suspendu
Architecte(s) : G. Leinekugel Le Cocq - Ferdinand Arnodin ,Compagnie(s) : Entreprise Arnodin .
Longueur totale : 170m , Nombre d'arches/travées : 1, Plus grande portée : 170m
Coût de construction : 314525 Fr
Version du texte : V1.1, Niveau de fiabilité : bonne

Références :

1 - Fonds d'Archives Arnodin - D. Chénot

Synthèse :

Selon (1), pont de type Gisclard, construit par Ferdinand Arnodin et son entreprise vers 1912 sur la Luzège, après un marché en gré à gré de 314 525 Fr. Ce pont était originellement au service de la ligne ferroviaire du Transcorrézien et a été inauguré le en présence de Raymond Poincaré.

Le site (2) propose un grand nombre d'illustrations bien intéressantes et autres informations sur ce pont.

Département : Côtes d'Armor, à proximité : Lezardrieux
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Architecte(s) : G. Leinekugel Le Cocq - Ferdinand Arnodin ,Compagnie(s) : Entreprise Arnodin .
Remise en état par la(les) compagnie(s): Entreprise Arnodin .
Longueur totale : 152m , Nombre d'arches/travées : 3, Plus grande portée : 112m
Coût de construction : 1590000 Fr
Version du texte : V1.0, Niveau de fiabilité : forte

Synthèse :

 En 1924 un concours est remporté par l'Entreprise Arnodin pour la reconstruction du pont, pour un montant de 1 590 000 Fr selon (1). Celui-ci est construit tout en maintenant l'utilisation de l'ancien pont. Cet ouvrage est de type nouveau : un pont cantilever suspendu rigide, dérivé du pont Gisclard. L'ouvrage comporte 3 travées distinctes, dont la travée centrale a 112 mètres de portée et les deux autres 21, 37 m chacune seulement.

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Fleuve franchi : la Rance, département : Côtes d'Armor, à proximité : Plouer-s-rance
Type d'ouvrage : Pont suspendu
Architecte(s) : G. Leinekugel Le Cocq - Ferdinand Arnodin ,Compagnie(s) : Entreprise Arnodin .
Ouverture au public : 11/8/1929 - Durée concession : 75 ans - Coût de construction : 3134000 Fr - Subvention : 1400000 Fr
Version du texte : V1.0, Niveau de fiabilité : fort

Synthèse :

Après de nombreuses péripeties, le projet de pont sur la Durance entre port Saint-Hubert et Port Saint-Jean voit le jour et il fut finalement inauguré le 11/8/1929. C'est l'oeuvre de Ferdinand Arnodin .

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Fleuve franchi : l'Allier, entre départements de Nièvre et Cher, à proximité : St-Pierre-le-moutier
Type d'ouvrage : Pont suspendu
Architecte(s) : G. Leinekugel Le Cocq ,Compagnie(s) : Entreprise Arnodin .
Longueur totale : 212m , Nombre d'arches/travées : 3, Plus grande portée : 80m
Coût de construction : 1840000 Fr
Version du texte : V1.1, Niveau de fiabilité : moyen

Références :

2 - Le Genie Civil, Tome 2838 - 2/1/1937 - G. Leinegukel Le cocq - p2.
3 - Fonds d'Archives Arnodin - D. Chénot

Synthèse :

Ce pont suspendu à double-voie sur l'Allier, remplace un pont construit en 1840. Construit par l'Entreprise Arnodin , il est constitué selon (2) de 3 travées de respectivement 64.27, 79.98, 67.57 m, pour une longueur totale de 211.82m et une largeur de 8m. Il est complété par un pont en béton armé pour assurer le franchissement complet de l'Allier. Il avait été adjugé pour 1.840.000 Fr selon (3).