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Jean-Antoine Morand 

Vie et Oeuvre de Jean-Antoine Morand

Références :

1 - Mémoire de presqu'île - 2002 - Société d'économie mixte Lyon Confluence

En 1766, deux projets d'extension de LYON s'affrontent devant le Consulat. Celui de Antoine-Michel Perrache consiste à viabiliser la presqu'île de Lyon, en aval d'Ainay, détaillé dans Viabilisation et aménagement des terrains de Lyon-Perrache .
De façon concurrente, Jean-Antoine Morand plaide en faveur d'une expansion circulaire sur la rive gauche du Rhône – rive jusqu'alors hostile et étrangère - et de la création du nouveau quartier des Brotteaux au débouché d'un second pont jeté sur le Rhône au nord de celui de la Guillotière. Ce projet, conçu en 1764 se heurte d'emblée au prétendu monopole des Hospices Civiles de Lyon sur la traversée du Rhône en cet endroit. Notamment, ils "tiennent" le péage du pont de la Guillotière, seul pont solide disponible pour franchir le Rhône. Mais force de conviction, l'ingénieur Morand obtient non seulement cette autorisation de développer ce projet, mais aussi le monopole des traversées de Saint Clair en amont à la Guillotière en aval.
La compagnie qu'il fonde à cette occasion,la Cie Morand (des Ponts du Rhône) , qui devient plus tard la "Compagnie des ponts du Rhône", aura la responsabilité de la construction de tous les ponts de Lyon en amont de celui de la Guillotière.
Le premier pont construit est le pont Morand, en bois. Sa construction dura 4 ans de 1771-1775.
Lorsque les ponts suspendus démontrèrent leurs qualités, après 1825, la compagnie en construira de nombreux.

Ouvrages réalisés/réparés par le(s) personnage(s)

Plan

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Attention, la courbe ci-dessous est créée dynamiquement à partir de la base des ouvrages. Elle peut donc être amenée à évoluer, en fonction du renseignement de la base. Par ailleurs, nous avons considéré qu'un chantier moyen durait 2 ans.



Détails des compagnies auxquelles le(s) personnage(s) a contribué


Les lettres patentes du 4/1/1771 et l'arrêt du conseil du 23/12 suivant, autorisent la Compagnie Morand à établir à Lyon, privativement à tous autres, des bacs ou trailles sur la partie du Rhône entre la porte St-Clair et la Pont de la Guillotière, en tel nombre qu'il sera jugé nécessaire pour le service public.
L'ordonnance royale du 22/12/1824 proroge ces droits, jusqu'à expiration de la concession de 99 ans accordée à la compagnie du pont Lafayette.
En 1774, la compagnie Morand parvient à établir un pont de bois en amont du pont de la Guillotière, puis s'impliquera dans la construction de 4 autres ponts de nature et type différents entre 1839 et 1856.
Les compagnies Morand et Lafayette fusionnent, pour devenir la compagnie des ponts Morand et Lafayette comme l'atteste l'ordonnance du 24/12/1837.

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Détails des ouvrages entrepris/réparés par le(s) personnage(s)

Fleuve franchi : le Rhône, département : Rhône, à proximité : Lyon, situé Pont Morand
Type d'ouvrage : Pont en bois(charpente)
Destruction de l'ouvrage : 1890
Architecte(s) : Jean-Antoine Morand ,Compagnie(s) : Cie Morand (des Ponts du Rhône) .
Longueur totale : 315m
Décret, le : 4/1/1771 - Ouverture au public : 1/7/1775 - Durée concession : 99 ans
Version du texte : V1.7, Niveau de fiabilité : excellent

Synthèse :

Le pont Morand est à son origine un pont en bois établi sur le Rhône. Le décret autorisant sa construction moyennant une concession sur le péage de 99 ans, fut publié le 4/1/1771. Il résista au choc des glaces du Rhône qui était gelé, en 1789. Le 22/10/1825, des poutres et des troncs, ainsi que quelques radeaux initialement amarrés en amont sur la Rive gauche du fleuve, à hauteur de la Tête d'Or charriés par la crue inclinèrent le pont et emportèrent 4 arches, qui furent reconstruites. Il est alors composé de 17 arches.

Le rachat du péage fut décrété le 6/10/1860 par décret impérial.

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