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Vie et Oeuvre de Frères Pontifs
Au Moyen-Âge, au moment où l’anarchie féodale était à son apogée, des pèlerinages réunissent à époque fixe autour de sanctuaires vénérés une foule pieuse, venue des contrées circonvoisines, quelques fois même de tous les points de la chrétienté. Aux vues des dangers et fatigues subies par les pèlerins, des quêtes, des fondations œuvrent pour leur venir en aide. Progressivement les ponts sur les grandes rivières, l'organisation de bacs, la mise en place d'hopitaux à proximité des rivières furent alors objet de leur préoccupation.
Les constructions de ponts devinrent alors des œuvres méritoires de piété et de charité au même titre que la construction d’églises, ou de se dévouer au service des malades.
Pour ces ponts, il fallait des constructeurs : l’ordre des frères pontifes,
ou Frères des Ponts, est fondé en XIIème siècle (ou peut-être même avant) : pontifex = constructeur de ponts, pontificare = faire un pont.
Cet Ordre (est-ce un ordre unique ?) trouve son éclat au commencement du XIIIème.
Ouvrages réalisés/réparés par le(s) personnage(s)
Plan
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Attention, la courbe ci-dessous est créée dynamiquement à partir de la base des ouvrages. Elle peut donc être amenée à évoluer, en fonction du renseignement de la base. Par ailleurs, nous avons considéré qu'un chantier moyen durait 2 ans.
Détails des ouvrages entrepris/réparés par le(s) personnage(s)
Synthèse :
Cette histoire proprement captivante permet de correctement apprécier la difficulté de construire un pont solide sur le Rhône et pourtant l'acharnement qu'y ont mis les hommes pour en disposer. On comprendra alors mieux l'apport de la technologie des ponts suspendus apportée par Marc Seguin.
Débutée vers le début du XIIème siècle, cette histoire est proprement captivante - A vous de juger. Si précaire que fût le passage, il reliait le Dauphiné à la France; il permettait l'accès à la grande route vers l'Italie. La prospérité de Lyon en dépendait.
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Synthèse :
L'histoire de ce pont est bien originale, puisqu'on le doit aux frères pontifes de Saint-Benezet, qui construisirent le pont Saint-Benezet d'Avignon sur le Rhône, au XIIème siècle. Ce pont sur la Bienne est décrit ayant 1 arche en pierre de 72 pieds pour 18 pieds 6 pouces de large. En 1784, il fut réparé aux frais du Roi. En 1789, il est considéré en bon état.
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Synthèse :
L'histoire des ponts d'Avignon et du Faubourg à St-Claude est, d'après (1), bien originale, puisqu'on les doit aux frères pontifes de Saint-Benezet, qui construisirent le pont Saint-Benezet d'Avignon sur le Rhône. En effet, les ouvriers de cette congrégation furent appelés par l'Abbé de Saint-Claude, pour y construire deux ponts sur la Bienne, l'un à une lieue environ au dessous de la ville et l'autre au-dessus(celui objet de cette page).
(Il nous reste une enigme, car ce texte indique que les ponts sont construits sur la Bienne, alors que le pont du Faubourg est construit sur la Tacon -> ceci reste à élucider)
Afin d'être plus à portée de l'emplacement de ce dernier, ils se logèrent sur le penchant de la montagne qui domine Saint-Claude à l'Ouest, et c'est de là que ce massif prit le nom d'Avignonnais. Après la construction, on leur permit de s'établir sur le plateau au-dessus dans un village qu'on appelle Avignon !
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Références :
Synthèse :
L'ouvrage ci-dessus précise que la construction du pont d'Avignon fut réalisée de 1177 à 1185 par Saint Benezet, moine pontife. Il reliait la porte d'Avignon à celle de Villeneuve et était constitué de 19 arches. Sa longueur dépassait les 300 pas. Seules les deux dernières arches étaient au Pape, les autres étaient la propriété du Roi!
En 1644,il est écrit que "Il seroit plus à priser que celui du Saint-Esprit, si les trois arches qui sont tombées depuis quelques années du costé de la ville et la quatrième du costé de Villeneuve, ne le privoient de cette gloire par ses ruines".
En 1669, une crue du Rhône emporta quelques arches, et le pont resta dans cet état de ruine proche que celui que nous connaissaons aujourd'hui.
Synthèse :
Depuis la préhistoire le gué de “Mauvais pas” permet de franchir la Durance. Plusieurs ouvrages se succèdent à cet emplacement jusqu'en 1688, où l'Assemblée des pays de Provence demande au roi de reconstruire le pont de Bonpas en se servant des anciennes piles encore existantes.
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Synthèse :
Le pont Saint-Esprit est le pont le plus remarquable de tous ceux qui nous reste du moyen-âge. Il fut construit entre 1265 et 1309 par la corporation religieuse et laborieuse des Pontifices ou Frères pontifes, et financé avec les aumônes recueillies. Il forme un coude sur le Rhône et sa longueur approche du kilomètre, 919 mètres exactement. Sur les 25 arches, 19 sont anciennes. Les bombardements américains les ont, par chance, épargnées; seule l'arche métallique moderne fut coupée.
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Le pont de la Guillotière à Lyon
Pont de Pont-Saint-Esprit