Présentation détaillée (partielle)
de la compagnie Escarraguel frères

Synthèse :

La construction du pont suspendu sur la Vie (ou Vic) entre St Gilles et Croix-de-Vic, au lieu-dit le Pas d'Opton, fut autorisée par l'ordonnance du 14/9/1835 selon (1). L'adjudication fut prononcée en faveur des frères Escarraguel le 5/11/1836, en contre-partie d'un péage et d'une subvention de 10 000 Fr. Ce pont est constitué d'une travée principale de 55 mètres posée sur 2 piles, et de deux travées courtes de 12m de longueur chacune. Compte-tenu des information précédente, nous faisons l'hypothèse que ce pont fut mis en service en 1838, mais ceci reste à confirmer.

Il semble que ce pont fut l'objet d'une rupture en Décembre 1845.

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Synthèse :

Ce pont suspendu réalisé sur l' Allier fut autorisé par l'ordonnance royale du 22 mai 1837.
La construction eut lieu entre août 1837 et juin 1839, puis le pont fut ouvert au public le 12 juillet 1839.
En 1885, le pont est consolidé par l' ajout de pièces métalliques et de câbles obliques de rigidité, travaux réalisés par les ateliers Arnodin.
Logiquement la concession prit fin en 1899.
Les travaux de réfection sont effectués entre mai et octobre 1922, avec réception définitive des travaux le 31 octobre 1923.
Un nouveau pont en béton armé, légèrement en amont de l' ancien et se substituant à lui, est ouvert à la circulation en juin 1959. Des vestiges des piles sont encore en place.

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Synthèse :

Informations extraites du site "Le pont de Tonnay-Charente en cartes postales" et du site wikipedia pour les informations historiques. Le pont de Tonnay-Charente sur la Charente a été inauguré en 1842 sur les plans de Louis DOR. Sa largeur est de 23 mètres et sa longueur de 623 mètres dont 90 mètres pour la plus longue travée. La première pierre fut posée le 18 février 1841. Après plusieurs années de service, le pont s'affaissait et il fut soumis à épreuve le 21 août 1883 qui fit lâcher le tablier. Suite aux travaux entrepris par l'Entreprise Arnodin , le 10 mars 1885 le pont fut réouvert à la circulation. En 1934, il fut décidé de doubler les capacités de résistance du pont. Aujourd'hui, le pont n'est plus ouvert à la circulation des voitures. On n'y circule plus qu'à pieds ou à deux roues.

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Références :

Synthèse :

La construction d'un pont suspendu à St Brice au lieu dit La trache, est autorisée par le décret du 20/8/1842. Selon (2), la construction du pont et la concession du péage est accordée au Sieur Escarraguel, droits qu'il transfère à une société le 4/11/1843, dont il reste actionnaire. D'après (3), la concession débute le 7/6/1843, date qui doit correspondre à la mise à disposition du pont à la circualtion, et elle est censée se terminer le 20/4/1904, soit une durée de concession 61 ans.

Synthèse :

La réception définitive du premier pont suspendu est prononcée en octobre 1844. Sa structure est à trois travées avec piles intermédiaires en pierre de taille fondées sur pilotis. Le tablier original est tenu par des câbles de suspension en fil de fer. Le pont a une longueur de 154 entre culées.
Malheureusement, en octobre 1846, le pont est détruit par une crue.
Il fut donc reconstruit en 1847 et puis réouvert en janvier 1848, mais il est à nouveau détruit par un violent coup de vent en avril 1850.
Il est alors reconstruit et terminé en 1851, mais déjà de nouvelles réparations sont nécessaires en 1852 , puis en 1856 après la crue et puis encore en 1866, après des inondations.
De 1885 à 1887, l'Ferdinand Arnodin réalise un élargissement partiel de la voie charretière.
Entre 1921 et 1922, de nouveaux travaux de consolidation, nécessités par le développement de la circulation automobile, sont réalisés.
Pour finir le pont suspendu est remplacé par un ouvrage d'art en béton dans le 3e quart du 20e siècle

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Références :

Synthèse :

Selon (3), la construction du pont et la concession du péage est accordée au Sieur Escarraguel, droits qu'il transfère à une société le 4/11/1843, dont il reste actionnaire.

Synthèse :

Ce pont construit à Toulouse sur la Garonne a pour objet de mettre en relation les faubourgs Saint-Michel et Saint-Cyprien, au nord de l'Ile Ramier. Il comprend deux ponts, de deux et quatre travées, séparés par l'île. Il fut totalement détruit par la crue séculaire de la Garonne en 1875.
Il est construit sous la direction des frères Escarraguel, ingénieurs civils de Bordeaux, adjudicataires en 1842.
Pour son remplacement, la municipalité retient un projet, soumis en 1884 par l'architecte des Ponts et Chaussées. Il est inauguré en 1890.

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Synthèse :

Un premier projet de pont suspendu à Auzon (Chapes) sur l'Allier fut projeté le 12/8/1839 par l'Ingénieur Reytier à faible distance en val du bac. Les démarches administratives furent alors engagées pour sa construction, le décret royal autorisant cette construction est publié le 13/6/1842, et l'adjudication se fit finalement en faveur des frères Escarraguel, en contre-partie d'une subvention de 20000 F et d'une concession sur les droits d'exploitation et péage d'une durée de 24 ans (se termine le 24/8/1866). L'inauguration eut lieu le 1/3/1845.
La durée de vie de cet ouvrage fut très courte car il fut emporté par une crue dans la nuit du 17 au 18/10/1846.

Un deuxième pont fut alors construit, et réceptionné le 28/12/1847.

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Synthèse :

Ce pont suspendu à péage, mis en place pour le franchissement du Lot par la nouvelle route départementale reliant Agen à Sainte-Foy-la-Grande par Castelmoron (R.D. 13), fait l'objet d'une autorisation de construire par l'ordonnance du 25/9/1842 (3). Il est construit en 1845 par l'entreprise Escarraguel et est alors composé de 3 travées supendues par fil de fer, pour une longueur totale entre culées de 180m et une largeur de 4.4m. Le pont actuel en béton armé est l'oeuvre de la succursale française de la firme danoise Christiani & Nielsen, entre 1931 et 1934.

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Synthèse :

Le pont suspendu de Courcelles à Aubevoie sur la Seine a été construit au service de la route des Andelys à Evreux en 1845. Ce pont comporte 3 travées suspendues par fil de fer, pour une longueur entre culées de 207m et une largeur de tablier de 6.4m. Il a été détruit en 1870 puis reconstruit.

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Synthèse :

Le pont suspendu de St Claude fut inauguré les 29 et 30/11/1845. Partant de la montagne "Les Etappes", il aboutit à la place St Pierre. Sa longueur est de 148 mètres. La vallée du Tacon qu'il traverse est de 55 mètres au-dessous du tablier. Aux deux entrées s'élèvent deux portiques de 17 mètres de haut. Le pont fut remplacé en 1939 par un pont inauguré en 1940.

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Références :

Synthèse :

L'ouvrage (2)  en référence nous indique un jugement du 21/4/1847, relatif à une plainte déposée contre le concessionnaire MM G et J Escarraguel, arguant que le pont n'est pas achevé deux ans après l'adjudication, soit après fevrier 1846, ces derniers pretextant des crues répétées de la Garonne. Nous en déduisons que le pont a été achevé cette même année.

Ceci nous est confirmé par (3), qui indique que le pont suspendu a été construit cette année 1846. Il est alors constitué de 3 travées, constituant un e longueur totale entre culées de 238m pour une largeur de tablier de 4.4m.

Références :

Synthèse :

Le décret royal du 1/4/1844 autorise la construction du pont de Volonne sur la Durance. L'adjudication fut passée le 8/6/1844, en faveur des frères Escarraguel. La construction du pont fut achevée en 1846. La construction s'appuie de part et d'autre sur la roche en place. La longueur du pont, au-dessus de la Durance, n'est que de 99 mètres. Sa largeur est de 3,9 m.

Synthèse :

le deuxième pont à Auzon (Chapes) sur l'Allier, remplace le précédent détruit par la crue du 17 au 18/10/1846. Il fut construit, selon les clauses du premier contrat, à la charge du même concessionnaire. Les travaux de reconstruction, à l'identique du premier, furent réceptionnés le 28/12/1847.
Cet ouvrage ne dura guère longtemps non-plus car une tempête de vent emporta le tablier le 20/1/1854.

La reconstruction du nouveau tablier fut réceptionnée le 13/7/1855.

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Synthèse :

Le projet de pont suspendu de Beauvoir en Royans vit le jour alors que deux ponts étaient déjà en service : celui de Saint Gervais en amont et celui de la Sône en aval. Il avait pour objectif de mieux desservir Saint Marcellin.
Malgré une opposition virulente menée par la maire de La Sône et adjudicatire du pont attenant, une ordonnance royale autorisa cette construction le 8/12/1846. Les adjudicataires furent M. Arnaud, notaire à Saint Romans et Michel Fouché, entrepreneur de travaux publics à Bordeaux. En contrepartie, les adjudicataires reçurent la somme de 25 000 Francs, et la concession d'exploitation du pont et péage associé était attribuée pour 86 ans.
La réception définitive eut lieu le 16/8/1848.

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Synthèse :

L'ordonnance royale du 2/6/1846 autorise la construction d'un pont suspendu sur l'Ain à Chatillon (Jura). L'adjudication se fait finalement en faveur du sieur Isnel Escarraguel, moyennant une concession de 30 ans et une subvention de 21 000F. Nous en déduisons que la mise en service du pont eut lieu en 1848 (1846 selon une autre source).

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Synthèse :

Ce pont suspendu fut établi sur le Thouet en remplacement du bac existant, pour renforcer le lien entre Thouars et le faubourg Saint-Jacques.
Le pont est construit en 1847 mais ne sera ouvert à la circulation que le 15 juillet 1848. Dès 1888, l'ouvrage est en mauvais état, le passage des véhicules est interdit, seuls les piétons peuvent l'emprunter. Il s'effondre en janvier 1890 lors d'un ouragan. Le bac reprend du service pendant quelques années. Il faudra attendre novembre 1896 pour la mise à disposition d'un nouveau pont.

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Synthèse :

Une ordonnance royale du 15/5/1846 autorise la construction d'un pont suspendu à Sauveterre (Lot-et-Garonne). L'ordonnance indique un pont sur la Dordogne, mais nous pensons qu'il s'agit d'une erreur, et que ce pont franchit bien la Garonne. L'adjudication se fait le 30/6/1846 en faveur des sieurs Escarraguel et Desse, ingénieurs civils à Bordeaux, en contre-partie d'une concession de 65 ans. Nous en déduisons que le pont fut mis en circulation en 1849, mais ceci reste à confirmer.

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Synthèse :

Le Sieur Jacques Escarraguel a été déclaré adjudicataire dans la construction du pont de Lamagistère sur la Garonne le 5/4/1849. L'état lui accorde alors une subvention de 25 000 francs. Ce pont fut emporté par une terrible inondation le 24/6/1875. Suite à un conflit entre l'état et le concessionnaire, ce dernier ne fut réparé qu'en 1876.

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Références :

Synthèse :

Le contentieux exposé précise l'implication des frères Escarraguel dans la construction d'un pont en maçonnerie sur l'Isle à Saint Médard de Guizières avant 1851.

Synthèse :

Après une première tentative infructueuse d'adjudication pour un pont ambitieux en maçonnerie, le 30/4/1846, c'est finalement un pont suspendu qui sera construit par les freres Escarraguel, en faveur d'une adjudication passée le 23/10/1848. Il est constitué de 2 travées principales de 50 mètres, et de 2 travées latérales de 5 mètres. Sa solidité est toutefois mise en doute et une nouvelle série d'épreuves furent réalisées le 10/9/1857. Malgré cela le pont fut démoli le 10/4/1874 et remplacé par un pont en maçonnerie, mis en service la même année.

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Synthèse :

Une ordonnance royale datée du 25/4/1849 autorise la construction de deux ponts sur chaque bras de la Loire, entre Varades (rive droite) et Saint-Florent (rive gauche), ainsi qu'une levée sur l'île Batailleuse, reliant les deux ponts, et la perception d'un pégae pour la durée de la concession. L'adjudication fut faite en faveur de MM Escarraguel et Desse. Il semble que le pont reliant Varades à l'Ile Batailleuse fut construit en 1852 et détruit en 1940, puis reconstruit en 1954.

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Synthèse :

Après sa destruction lors de la tempête de vent du 20/1/1854, la reconstruction du nouveau tablier du troisième pont à Auzon (Chapes) sur l'Allier fut réceptionnée le 13/7/1855, permettant la remise en service du pont.
Ce dernier reste malgré tout fragilisé par les épreuves précédentes comme par la crue du 30/5/1856, et l'absence de réparations de fond malgré les injonctions du préfet, notamment en date du 8/5/1858.
Une fois encore la durée de vie de l'ouvrage sera bien courte et ne ce dernier ne résiste en effet à la crue séculaire du 26/9/1866 (ou 24/9 ?). Mais là, le concessionnaire n'est plus contraint d'engager les réparations à ses frais, car la concession expirait le 24/8 précédent !

En attente de sa reconstruction, un bac est remis en service.
Il semble qu'un nouveau pont fut mis en service en 1870.

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Synthèse :

Ce pont est établi dans la partie sud de la ville de Tours, au niveau de l'île Simon qu'il utilise comme support. Autorisée par décret en 1852, la construction s'achève en octobre 1855. La concession est adjugée aux entrepreneurs pour 60 ans.
Contrairement à beaucoup de ponts et à la loi de 1880, la concession ne sera pas rachetée avant son expiration en 1915.
L'hypothèse d'une reconstruction de fait alors de plus en plus nécessaire. Le projet décidé en 1935 se concrétise en 1938. Malheureusement la guerre et d'autres évènements ralentiront la construction qui ne s'achèvera qu'en 1943 .. pour finalement partir en fumée le 22 Août 1944.
Il faudra alors attendre 1960 pour que les Tourangeaux disposent d'un nouveau pont.

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