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Pont de Beauvoir-en-Royans sur l'Isère 

Pont de Beauvoir-en-Royans sur l'Isère - 1847

Fleuve franchi : l'Isère, département : Isère, à proximité : Beauvoir-en-Royans
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Architecte(s) : Escarraguel freres ,Compagnie(s) : Entrepreneur Fouché Michel - Escarraguel frères .
Nombre d'arches/travées : 1
Décret, le : 5/6/1846 - Ouverture au public : 8/11/1847 - Durée concession : 86 ans
Version du texte : V1.2, Niveau de fiabilité : excellent

Plan

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Références :

1 - Bulletin des lois - 1846 du 5/6/1846

Le projet de pont suspendu de Beauvoir en Royans vit le jour alors que deux ponts étaient déjà en service : celui de Saint Gervais en amont et celui de la Sône en aval. Il avait pour objectif de mieux desservir Saint Marcellin, parce que situé sur la route qui reliait Saint-Marcellin à la route Grenoble Valence. Le cahier des charges de ce pont fut approuvé le 9/2/1844.

Stratégique donc pour le développement de Saint-Marcellin mais réduisant de fait l'attrait des deux ponts en amont et en aval, ce fut donc l'objet de maintes attaques des opposants, M. Mallein en tête maire de La Sône et adjudicataire du pont de la Sône. Xavier Seguin (sans lien direct apparent de parenté avec Marc Seguin et ses frères) alors maire de Pont-en-Royans fut aussi ardent défenseur du projet.

Malgré cette opposition virulente, une ordonnance royale autorisa cette construction le 5/6/1846, puis modifiée le 8/12/1846. Les adjudicataires furent M. Felix Arnaud, notaire à Saint Romans, à quelques lieues de Beauvoir et Michel Fouché, entrepreneur de travaux publics à Bordeaux (Note : M. Escarraguel faisait vraisemblablement partie des actionnaires, puisque sa veuve et sa fille participèrent aux négociations pour le rachat du pont en 1887). En contrepartie des investissements pour la construction du pont, les adjudicataires reçurent la somme de 25 000 Francs, et la concession d'exploitation du pont et péage associé était attribuée pour 86 ans.

L'ouverture au public eut lieu le 7/11/1847 (date de départ de la concession), mais la réception définitive ne fut prononcée que le 16/8/1848.

La concession d'exploitation du pont fut rachetée par le Département le 29/10/1887 pour un montant de 75 000 Fr, et prioritairement aux ponts situés en amont et en aval. La gratuité de ce pont entraîna des plaintes du concessionnaire du pont de la Sône (M. Mallein), qui voyait dans ce rachat un manquement aux obligations de l'Etat et une "concurrence deloyale". Il demanda le rachat simultané du pont de La Sône, mais sa requête ne reçut de réponse positive !