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Pont de Bry sur Marne 

Pont de Bry sur Marne - 1872

Fleuve franchi : la Marne, département : Val-de-Marne, à proximité : Bry-s-marne
Type d'ouvrage : Pont fixe metallique
Destruction de l'ouvrage : 1937
Ouverture au public : 29/9/1872
Version du texte : V1.1, Niveau de fiabilité : moyen

Plan

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Tous les ouvrages, Ancien pont de Bry sur Marne - 1831, Pont de Bry sur Marne - 1872,

Références :

1 - Les Monuments de France -> Accès source
2 - Site Le Perreux-sur-Marne -> Accès source

Selon (2), le pont suspendu, reconstruit en 1846 à Bry-sur-Marne sur la Marne, ne fait pas l’unanimité. Sous le Second Empire, une pétition est adressée à l’Empereur pour demander sa reconstruction ainsi que l’abolition des droits de péage. Les pétitionnaires font observer que ce pont nécessite des réparations continuelles et que sa constitution est fragile. Il n’a la largeur que d’une voie. Enfin, il est fermé la nuit, ce qui force les voyageurs à stationner pour réveiller le gardien. Il est détruit pendant la guerre de 1870.

Pour sa reconstruction, plusieurs projets sont exposés dont celui de l’ingénieur Beaulieu et un autre sous forme d’un pont suspendu présenté par les frères Chayard. Le projet retenu est celui d’un pont en fer. Il est mis à la disposition des piétons le 29 septembre 1872, date du rétablissement du péage. L’idée de supprimer le péage sur le pont va germer et le 15 février 1878, le conseil municipal de Bry demande la suppression du péage pour les habitants de leur ville. Faute d’accord avec les concessionnaires, le préfet de la Seine propose un projet d’expropriation des droits de péage du pont de Bry pour cause d’utilité publique le 16 juin 1883. Le 26 avril 1884, les Bryards et les Nogentais-Perreuxiens peuvent y circuler gratuitement.

Avec le développement des transports routiers, le pont de fer montre ses limites de solidité, Pierre Champion, conseiller général de la Seine, propose la reconstruction du pont le 1er avril 1931 et soumet un projet de concours où l’aspect esthétique est notifié. Les ateliers Schwartz-Haumont propose un projet d’un pont en béton qui est adopté et terminé à la fin de 1937.