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Deuxième pont suspendu de Chazeuil 

Deuxième pont suspendu de Chazeuil - 1849

Fleuve franchi : l'Allier, département : Allier, à proximité : Chazeuil
Type d'ouvrage : Pont suspendu
Destruction de l'ouvrage : 1866
Compagnie(s) : Jean de Raffin .
Longueur totale : 185m , Nombre d'arches/travées : 2
Version du texte : V1.2, Niveau de fiabilité : fort

Plan

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Les ouvrages dans la même ville de Chazeuil:

Tous les ouvrages, Premier pont suspendu de Chazeuil - 1837, Deuxième pont suspendu de Chazeuil - 1849, Pont en fonte à Chazeuil - 1871,

Références :

1 - Bulletin des lois - 1834 du 8/6/1834
2 - Bulletin des lois - 1835 du 29/5/1835
3 - L'ancienne batellerie de l'Allier et de la Dore, de Langeac à Nevers - 1975 - P. Mondanel par Gérard Tisserand - Diffusion De Borée - p342.
4 - Les inondations de 1846 - 1846 - A. Berger par L. Maison à Paris - p3-4.
5 - Conseil général - Allier, Tome 1847 - 1847 - p99,132-133.
6 - Conseil général - Allier, Tome 1871 - 1872
7 - Conseil général - Allier
8 - Statistique de la France - 1855 - Ministère de l'Agriculture par Imprimerie Impériale à Paris - p53.

L'histoire contemporaine du pont de Chazeuil sur l'Allier est assez proche de celle du Premier pont suspendu de Vichy .

Une première ordonnance royale publiée le 8/6/1834 (1), autorise la construction d'un pont suspendu à Chazeuil sur l'Allier, pour le service de la route royale N° 146 de Limoges à Varennes, en remplacement du bac existant. Mais cette première procédure n'aboutit pas (5/9/1834). Vichy eut aussi la même expérience d'une première adjudication infructueuse.

Une deuxième ordonnance du 29/5/1835 (2), approuve l'adjudication passée à M Jean de Raffin, le 20/2/1835, en contre-partie d'une concession d'une durée de 33 ans.
Selon (9), la mise en service (date de début de la concession) eut lieu en 12/1837. Le coût complet est alors évalué à 160 000 Fr, financé partiellement par une subvention de 40 000 Fr. Le revenu annuel du péage est de 12000 Fr.

Par ailleurs, les ouvrages (3)(4)(5) précisent que le pont a été détruit par la crue du 19 Octobre 1846 (comme celui de Vichy), ses deux culées, affouillées par le flux du fleuve en crue, ayant été emportées.
Il fut reconstruit, puisque telle était l'obligation du concessionnaire, mais (5) nous indique que la réaction du concessionnaire n'est pas assez rapide, bloquée par un conflit entre concessionnaire et actionnaire. La référence (8) nous indique que celui-ci ne fut reconstruit qu'en 1849. Il comporte 2 travées, pour une longueur entre culée de 185m et une largeur de tablier de 6m.

Le nouveau pont suspendu n'eut une durée de vie guère plus longue que son prédécesseur, puisque le pont fut à nouveau emporté par la crue de Septembre 1866 (comme celui de Vichy).

Pour finir, c'est un pont en fonte qui est retenu, pour notamment répondre à l'espoir d'une double utilisation (piétonne et ferrée - comme le pont de Vichy). Ce dernier fut mis à disposition le 20/5/1871 (après celui de Vichy en 1870) selon (6) et (7). Il est constitué de 6 arches de 37m d'ouverture (comme Vichy), sur pile et culées maçonnées. Son tablier est particulièrement large (7m) compte-tenu de son ambition d'autoriser une voie ferrée, en complément de la voie charretière (5m).

Les illustrations ci-dessous présentent le pont à différentes étapes de sa construction de 1869 à 1871.