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Pont de Kerentrech (ou Pont St Christophe) à Lorient 

Pont de Kerentrech (ou Pont St Christophe) à Lorient - 1848

Fleuve franchi : le Scorff, département : Morbihan, à proximité : Lorient
Type d'ouvrage : Pont suspendu
Longueur totale : 180m , Nombre d'arches/travées : 1, Plus grande portée : 179.5m
Version du texte : V1.2, Niveau de fiabilité : fort

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Références :

1 - Site à propos de la ville de Lorient

Les premiers projets dès 1757

En 1757, l’armateur Nicolas Droneau, greffier dans la première municipalité de L’Orient, lance l’idée d’un pont sur le Scorff. Un projet détaillé est établi. Il se traduit par un coût énorme pour l’époqu : 344 332 livres. Le bac à péage qui fonctionne depuis 1733 reste donc en service. Manœuvré par quatre hommes, il peut transporter cinquante passagers ou une voiture attelée. La traversée prend un quart d’heure environ, parfois le double quand le temps et la marée sont défavorables. Les Lorientais sont très préoccupés par l’ouverture de routes offrant un roulage facile aux marchandises débarquées dans leur port. Mais ce sont des raisons militaires qui vont accélérer la construction de la grand-route de Rennes à Lorient, dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. II faut pouvoir acheminer rapidement par voie de terre des troupes de renfort, en cas de débarquement ennemi. A partir de 1775, la malle-poste assure une liaison régulière tous les mercredis au départ de Rennes. Elle passe par Ploërmel, Josselin, Baud et Hennebont. Elle arrive à Lorient le jeudi soir. Elle repart le samedi et elle regagne Rennes le dimanche. Elle transporte une dizaine de voyageurs, des colis et du courrier. Elle emprunte le bac de Saint-Christophe. « Des malheurs fréquents » Le pont le plus proche, qui appartient aux Rohan, franchit la rivière à Pont-Scorff, sur la vieille route d’Hennebont à Quimperlé. C’est un long détour. Donc on préfère passer sur le bac, malgré les risques réels de retournement. Le Cahier général des députés du Tiers-Etat de la sénéchaussée royale d’Hennebont aux Etats généraux sera rédigé le 21 avri 1789. A côté de demandes très générales, notamment sur les impôts, il formule quelques vœux particuliers. C’est le cas dans son article 167, affirmant « qu’il est intéressant pour le public de construire un pont sur la rivière du Scorff, à Saint-Christophe, au lieu du bac incommode qui entraîne des malheurs fréquents et des inconvénients multiples dont tous les voyageurs gémissent… »

Premier pont à péage en 1822

Trente ans plus tard, les entrepreneurs Ducouédic et Foucard construisent enfin le premier pont en charpente. Il est inauguré en 1822, et un péage y est instauré pour dix-huit ans. Ce pont manque de solidité et ses constructeurs n’en assurent pas l’entretien. Quand il devient gratuit, il est dans un tel état qu’il faut penser à en construire un autre : les réparations coûteraient trop cher.

Pont suspendu de Kerentrec’h en 1848

En 1848, est mis en service le pont suspendu de Kerentrec’h. C’est un ouvrage d’art qui impressionne les contemporains : un tablier long de 179,5 m, une largeur de 6,3 m dont 4,9 m pour la voie charretière. Il va durer un siècle, ce qui n’est pas si mal, avant d’être à son tour remplacé par l’actuel pont Saint-Christophe, qui permet de répondre à l’augmentation vertigineuse du trafic automobile. Quand ce dernier pont est inauguré, il se trouve encore sur la route Brest-Nantes, qui traverse tout Lanester par la rue Jean-Jaurès, puis Lorient Nord par les rues Paul-Guieysse et de Belgique. Dernier vestige de ce trafic routier : ces rues ont conservé aujourd’hui le statut de routes départementales.