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Pont de Crevant à Maringues 

Pont de Crevant à Maringues - 1844

Fleuve franchi : l'Allier, département : Puy-de-Dôme, à proximité : Maringues
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Destruction de l'ouvrage : 1950
Architecte(s) : Escarraguel freres - Vimal Dupuy ,Compagnie(s) : Escarraguel frères .
Remise en état par le(les) architecte(s): Ferdinand Arnodin ,.
Longueur totale : 154m , Nombre d'arches/travées : 3
Version du texte : V1.2, Niveau de fiabilité : fort

Plan

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Références :

1 - Base Mérimée - Ministère Français de la Culture
2 - Statistique de la France - 1855 - Ministère de l'Agriculture par Imprimerie Impériale à Paris - p58.

L'avant-projet du pont suspendu sur l'Allier, dit "pont de Crevant", entre les communes de Maringues et de Crevant-Laveine a été dressé en 1840 par les Escarraguel freres à Bordeaux (futurs adjudicataires et concessionnaires) et complété par l'ingénieur des ponts et chaussées Vimal Dupuy en 1842. En avril 1844, une présentation d'un 2e projet plus conforme au cahier des charges est réalisée.

La réception définitive des travaux de construction du premier pont est alors prononcée en octobre 1844.
La structure du pont est à trois travées avec piles intermédiaires en pierre de taille fondées sur pilotis. Le tablier original en bois de sapin est tenu par des câbles de suspension en fil de fer. Le pont a une longueur de 154 entre culées selon (2).

Malheureusement, en octobre 1846, le pont est détruit par une crue.
Il fut donc reconstruit en 1847 et puis réouvert en janvier 1848, mais il est à nouveau détruit par un violent coup de vent en avril 1850.
Il est alors reconstruit et terminé en 1851, mais déjà de nouvelles réparations sont nécessaires en 1852 (suite à un accident ayant endommagé le tablier), puis en 1856 après la crue de mai (dommages à la chaussée d'accès) et puis encore en 1866, après des inondations.


De 1885 à 1887, l'Ferdinand Arnodin réalise un élargissement partiel de la voie charretière.
Entre 1921 et 1922, de nouveaux travaux de consolidation, nécessités par le développement de la circulation automobile, sont réalisés par Ferdinand Arnodin (ajout de câbles, d'un contreventement, remplacement des pièces de bois par des pièces métalliques, notamment le tablier est désormais constitué de poutrelles métalliques).
Pour finir le pont suspendu est remplacé par un ouvrage d'art en béton dans le 3e quart du 20e siècle