Liste des critères de sélection actifs. Pour les supprimer, cliquez sur la croix

Pont Marie d'Argentat 

Pont Marie d'Argentat - 1829

Fleuve franchi : la Dordogne, département : Corrèze, à proximité : Argentat
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Destruction de l'ouvrage : 1892
Architecte(s) : Louis-J. Vicat - Marc Seguin et freres ,.
Longueur totale : 107m , Nombre d'arches/travées : 1, Plus grande portée : 107m
Décret, le : 28/8/1827 - Ouverture au public : 26/9/1829 - Coût de construction : 160000 Fr
Version du texte : V1.4, Niveau de fiabilité : fort

Plan

Vous disposez de zoom sur région. Pour accéder aux zooms :
France entière - Région Parisienne - Région Lyonnaise - Région Sud-Est - Région Seine - Région Loire - Région Aquitaine - Région Saône - Région Languedoc - Région Bretagne - Région Alsace-Lorraine - Région Méditerranée - Nord Afrique -

Les ouvrages dans la même ville de Argentat:

Tous les ouvrages, Pont Marie d'Argentat - 1829, Pont Marie d'Argentat - 1892, Pont Basteyroux d'Argentat - 1850,

Les ouvrages situés au même emplacement "Pont Marie" dans la ville de Argentat:

Tous les ouvrages, Pont Marie d'Argentat - 1829, Pont Marie d'Argentat - 1892,

Références :

1 - Description du Pont Suspendu construit sur la Dordogne, à Argentat, Département de La Corrèze - 1830 - Louis-J. VICAT par Carilian-Goeury à Paris
2 - Bulletin des lois - 1827 du 28/8/1827
3 - Documents statistiques sur les routes et ponts - 1873 - Ministère des travaux publics - Direction générale des Ponts et Chaussées et des chemins de fer - p239.

Le pont d'Argentat sur la Dordogne, au service de la route impériale N°120, a une portée unique de 106.84 m et fut ouvert le 26/9/1829 selon (3). Il fut construit en réutilisant le système de suspension Seguin constitué de 6 câbles de part et d'autre du tablier. L'ensemble des câbles fut fourni par les frères Seguin.

Les écrits de Louis-J. Vicat nous donnent beaucoup d'informations précises sur les difficultés rencontrées durant la conception et la construction d'une telle structure, avec un niveau de détail inégalé. Il y décrit méticuleusement la préfabrication des câbles sur site, comprenant notamment le procédé de protection des câbles contre la rouille, dicté par Seguin, et qui consistait en un ébouillantage dans une huile de lin, suivi d'un lacquage des câbles.

Ce pont prit le nom de la fille du comte de Noailles, qui finança ces travaux. D'après (3), le coût total de la construction est estimé en 1873 à 160 000 Fr, et le revenu annuel généré par le péage est de 10 000 Fr.

En 1892, il fut remplacé par le pont de la République.