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Pont de Cadenet 

Pont de Cadenet - 1839

Fleuve franchi : la Durance, département : Vaucluse, à proximité : Cadenet
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Destruction de l'ouvrage : 1974
Architecte(s) : Adolphe Boulland ,.
Remise en état par le(les) architecte(s): Ferdinand Arnodin ,.
Longueur totale : 232m , Nombre d'arches/travées : 3
Décret, le : 6/6/1836 - Ouverture au public : 10/1839
Version du texte : V1.2, Niveau de fiabilité : excellent

Plan

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Références :

1 - Archives départementales de Vaucluse - Exposition 'Passage d'une rive à l'autre'
2 - Bulletin des lois - 1836 du 6/6/1836

Préambule

Cadenet est une commune de Vaucluse située sur la Durance au Nord d'Aix en Provence.

Construction du pont suspendu - 1836-1839

Pour franchir la Durance à cette hauteur, un bac est présent depuis le XIème siècle. Comme tous les bacs, leur utilisation est très difficile pendant les hautes eaux, et donc en 1834, le Conseil général de Vaucluse, ainsi que la commune de Cadenet demande en remplacement la construction d'un pont suspendu.

La construction du pont est confiée à Adolphe Boulland, ingénieur civil. et ainsi le pont suspendu est ouvert à la circulation en Octobre 1839 moyennant droit de péage.

Une travée est emportée par une crue le 2 Novembre 1843, ce qui induira une indisponibilité du pont jusqu'en Avril 1844.

Un règlement de police spécifique réglemente l'usage du pont

Par le fait de la présence proche des carrières de Saint-Symphorien à Bonnieux, les véhicules présentent un poids excessif, et donc sur demande du concessionnaire, un arrêté de police fixa le 23 Octobre 1879 des limites des poids de chargement :

Il fixait aussi le mode de passage du pont, pour éviter les risques de résonance:


Ce document fut souvent amendés, notamment en 1904 pour s'adapter aux véhicules à moteur en fixant leur vitesse limite à 6 Km/h

1883 - Gestion du pont par les départements des Bouches du Rhône et de Vaucluse

Le pont devient propriété des départements des Bouches du Rhône et de Vaucluse en 1883, soit 3 ans après la promulgation de la loi du 30 Juillet 1880 sur le rachat des concessions des ponts à péage.

Le pont subit alors des travaux de consolidation sous la direction de Ferdinand Arnodin, qui permet dès lors d'augmenter le poids admissible des véhicules de 6 tonnes à 16 tonnes.

Ce pont a été détruit par la résistance le 15 août 1944 pour tenter de freiner l’avance des troupes alliées.

Selon la base de donnée Mérimée, le pont est partiellement démoli, notamment son tablier et sa pile centrale, en 1974, après la construction d'un nouvel ouvrage en béton. Il ne reste plus désormais sur les berges de la Durance, que les piles de l'ancien pont.