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Références :

Ce pont se situe sur un bras de la Saône, la Genise , au service de la route de Châlon à Besançon. Il semble qu'un premier pont en bois fut établi à cet endroit vers 1419, qui fut remis à neuf en 1458 puis réparé en 1583, 1607 et 1675. Une nouvelle construction par les ateliers Guillaume Jaugeon, est aussi mentionnée en 1698 d'après (3). Selon (1), le pont en pierre fut établi en 1787, par le sieur Gauthey, architecte. Le pont est alors constitué de 7 arches elliptiques de 12.99 mètres chacune.

Extrait de la référence (2), qui éclaire l'histoire ancienne de ce pont des Chavannes :
Comme la voie romaine de Besançon aboutissait au pont des Chavannes, et que cette voie avait une grande importance stratégique et commerciale, il est à présumer que dès les temps gallo-romains, l'île Saint-Laurent fut reliée aux deux rives de la Saône par des ponts de bois ou de pierre, car on ne peut supposer que, pendant tout le cours de la domination romaine, on se soit contenté d'un simple bac pour passer d'une rive à l'autre; d'ailleurs, est il présumable qu'on eût construit la porte monumentale des Chavannes sous l'ère romaine, si elle n'eût pas abouti à un pont, ne fut-il qu'en bois? Toutefois nous n'avons aucun document certain sur les ponts de Saint-Laurent pendant cette époque reculée de notre histoire, mais nous savons par des titres authentiques qu'en 1224 on mit Saint-Laurent en communication avec la ville au moyen d'un pont de bois. En 1418, on remplaça ce pont par un autre en pierre.
Quant à la rive gauche de la Saône, un document incontestable nous dit qu'on la rattacha au faubourg par un pont de bois vers 1419. En 1458, il tombait déjà de vétusté, car à cette époque, la ville passa un marché avec un charpentier appelé Jean Berthet pour le faire faire à neuf. Ce pont portait alors comme de nos jours le nom de pont des Chavannes.
En 1583, on y fit de nouvelles réparations, ainsi qu'en 1607.
« Le 29 janvier 1675, dit un titre de l'hôtel-de-ville, un sieur François Dreau se « rendit adjudicataire des travaux du pont des Chavannes qui avait été miné par « le fréquent passage des chariots qui se retiraient en la ville pour se mettre à « couvert des courses des ennemis, comme aussi pour voiturer des munitions « pour le service du roy et la subsistance des troupes. » En 1630, une inondation fit tomber la muraille et le terrain de l'un des bastions joignant le pont, ainsi que la porte qui était à son entrée, et sa première pile. Les cinq autres piles et le bastion de droite avaient été ébranlés également par cette crue.