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Nouveau pont d'Evieu 

Nouveau pont d'Evieu - 1888

Fleuve franchi : le Rhône, entre départements de Ain et Isère, à proximité : Evieu
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Architecte(s) : Ferdinand Arnodin ,.
Longueur totale : 160m , Nombre d'arches/travées : 2, Plus grande portée : 80m
Décret, le : 25/5/1845 - Durée concession : 84 ans
Version du texte : V1.0, Niveau de fiabilité : moyen

Plan

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Références :

1 - Bulletin des lois - 1845 du 25/5/1845
2 - Archives départementales de l'Isère
3 - Fonds d'Archives Arnodin - D. Chénot

Le Pont d'Evieu est situé en amont du pont de Briord, sur le Rhône à proximité de Morestel.

Le pont d'Evieu sur le Rhône est construit en remplacement du bac existant.
Quelques contradictions dans les documents déposés aux archives peuvent induire des erreurs dans les dates mentionnées ci-dessous, relatives à la phase de construction.
Il semble que l'adjudication pour la construction du pont ait eu lieu le 12/1/1846, en contre-partie d'une concession d'une durée de 84 ans et 50 000 Fr de subvention. Le coût estimé de l'ouvrage est de 120 000 Fr. Il est mis en circulation le 3/9/1847 date de départ de la concession.

Techniquement le pont est constitué de deux travées pour une portée totale de 160 mètres. Une consolidation importante est réalisée en 1852.

Le pont dégage des gains annuels appréciables, estimés à 2 300 Fr/an.

Les conditions de rachat par les Départements concernés (Ain et Isère) sont conclues le 23/8/1884, moyennant une épreuve attestant du bon état du pont : le prix de rachat fixé est alors de 25 000 Fr. Alors que rien ne le laissait supposer, les épreuves engagées le 12 Mars 1885 provoquent un réel accident et des dégâts importants suite à la rupture d'un des fléaux. Le pont est rendu totalement inutilisable, l'une de ses piles est très endommagée, et la réparation est estimée a minima à 7 500 Fr.
Cet incident arrive alors que les concessionnaires sont dans une situation économique très difficile.
De longues négociations puis procédures judiciaires entre les concessionnaires et l'Etat vont alors s'engager, chacune des parties restant inflexibles : les concessionnaires proposent de réduire le prix de rachat mais demandent à l'Etat de prendre le pont en l'état, mais l'état ne veut en aucun cas prendre le risque d'achat et demande à ce que le concessionnaire le remette en fonction avant tout rachat.

Finalement, tout cela mène à une impasse, le concessionnaire ne répond pas aux mises en demeure, et ceci aux dépens des utilisateurs. L'Etat décide alors seul de réparer le pont qui sera reconstruit en 1887. Cette tâche est confiée à Ferdinand Arnodin qui selon (3) reconstruit le pont suspendu sur 2 travées pour une longueur totale 160 m