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Pont Chazournes 

Pont Chazournes - 1828

Fleuve franchi : la Saône, département : Rhône, à proximité : Lyon, situé Pont Kitchener-Marchand
Type d'ouvrage : Pont en bois(charpente)
Destruction de l'ouvrage : 1844
Compagnie(s) : M. Arcis de Chazournes .
Grand projet: Viabilisation et aménagement des terrains de Lyon-Perrache.
Version du texte : V1.2, Niveau de fiabilité : moyen

Plan

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Références :

1 - Cours de droit administratif appliqué aux travaux publics - 1840 - Toussaint Ange Cotelle à Paris, Tome 3 - p55-59.
2 - Journal du palais - Ledru-Rollin par F.F Patris à Paris, Tome 1840 - p14-8-1840.

Ce pont  est une première initiative de construction d'un pont sur la Saône situé dans l'axe du cours du Midi. Cette initiative est due à M. Arcis de Chazournes s, alors propriétaire du domaine du Chatelard, en colline au bord de la Saône. Ce dernier avait alors dans l'idée, selon (1), de faire passer les routes de Bordeaux et de Paris par Saint Just et Fourvières, et ainsi de largement augmenter la valeur de son domaine !

M. De Chazournes tente dans un premier temps d'obtenir de l'administration de coupler la construction du pont avec celle du remblai du quartier de Perrache, dont il devient adjudicataire le 22/2/1828. Mais finalement le conseil municipal rejeta l'idée de construire cet axe de circulation, et rendit ainsi caduque la nécessité de construire ledit pont.

Finalement M. de Chazournes réalise ce pont pour réaliser le remblai, et permet de relier le quartier des Etoits, au lieudit la Quarantaine, au Cours du Midi, aboutissant alors sur les jardins des Hopitaux, appartenant aux Hospices de Lyon. Après cette phase de remblai, M. De Chazourne maintient le pont et y établi un péage, sans autorisation ni de l'état, ni des hospices.

En 10 Avril 1834, Lyon est le théatre d'insurrections des ouvriers en soie qui conduit les troupes impliquées à ordonner de brûler ce pont - 3 arches seront détruites. Même si ce dernier est re-construit aussitôt, M. de Chazournes intente un procès contre l'Etat pour dédommagement, qu'il perd le 14/7/1846. Les Hospices lui intentent aussi un procès en réparation pour le manque à gagner sur le péage du pont d'Ainay, finalement jugé en faveur des Hospices le 14/8/1840, selon (2).

En 1840, le pont est emporté par la crue mais semble de nouveau re-construit. Il disparaît lorsque le Pont Napoleon-Saône ou Pont du Midi(Lyon) devient opérationnel.