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Pont des Invalides (2) ou de l'allée d'Antin - Paris 

Pont des Invalides (2) ou de l'allée d'Antin - Paris - 1829

Fleuve franchi : la Seine, département : Paris, à proximité : Paris, situé Pont des Invalides
Type d'ouvrage : Pont suspendu à chaine
Destruction de l'ouvrage : 1854
Architecte(s) : Ferdinand Jean Bayard de la Vingtrie - Marie Fortuné de Verges ,Compagnie(s) : Société des trois nouveaux ponts .
Longueur totale : 118m , Nombre d'arches/travées : 3, Plus grande portée : 68m
Décret, le : 6/12/1827 - Ouverture au public : 30/12/1829 - Durée concession : 45 ans - Subvention : 170000 Fr
Version du texte : V1.4, Niveau de fiabilité : fort

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Références :

1 - Dictionnaire universel du commerce de la Banque et des Manufactures - , Tome 1 - 1851
2 - Annales des Ponts et Chaussées - 4ème série - Mémoires et Documents, Tome 8 - 1864
3 - Bulletin des lois - 1827 du 6/12/1827
4 - Gallica(©) -> Accès source

D'après les Ponts de Paris
Afin d'accéder à la requête des défenseurs du maintien en l'état de la perspective des Invalides, l'Administration décide de décaler le futur ouvrage vers l'ouest au droit du boulevard de La Tour-Maubourg. Les ingénieurs Marie Fortuné de Verges  et Ferdinand Jean Bayard de la Vingtrie conçoivent le nouveau pont suspendu à trois travées de 24 m, 68 m et 25 m supportées par des portiques hauts de 20 m.

Cet ouvrage, appelé alors pont appelé "de l'allée de Pantin" est mis en service en 1829, mais dès 1850, il présente de tels risques de fatigue que son accès doit être réglementé.
Il apparaît en deuxième plan dans la gravure ci-contre, datant de 1852.

Dans la perspective de l'exposition universelle de 1855, il est procédé à sa démolition en 1854 et, de 1854 à 1856, à la construction d'un Pont des Invalides (3) - Paris cette fois, conçu par M. La GALISSERIE  et M. Savarin , utilisant les culées et les piles existantes du pont suspendu précédent. Seule, la pile centrale est nouvelle.

L'ouvrage (2) en référence nous apportent les précisions suivantes :

"Pour indemniser la compagnie de la perte d'une somme de plus de 900000 francs (*) que lui occasionnait la destruction du Pont des Invalides (1) - Paris , l'administration lui concéda par une ordonnance royale du 6 décembre 1827, trois nouveaux ponts, dont le pont objet de cet article.

Cette nouvelle concession avait été faite moyennant la perception d'un droit de péage pendant une durée de quarante-cinq ans, à partir du 1" janvier 1831, et indépendamment d'une subvention de 170000 francs accordée sur les fonds de l'état.

Le premier de ces trois ponts est celui dont il s'agit ici. Il a été remplacé (depuis). Il était composé de trois travées séparées par des portiques reposant sur des piles en rivière. L'ouverture de la travée du milieu était de 67,78m celle des travées latérales de 24,68m et 25,31m. Le tablier à double voie était supporté par des chaînes et des tiges en barres de fer. La voie charretière de 5,40m, était bordée par deux trottoirs de 1,60m de largeur ensemble.

Ce pont, reçu par les ingénieurs le 30 décembre 1829, et livré à la circulation à cette époque, a subsisté jusqu'en 1854. Toutefois le passage en était devenu gratuit par suite du rachat opéré en vertu du traité conclu le 10 mai 1850, entre la ville de Paris et la société concessionnaire, et le péage a cessé d'être perçu le 31 mai suivant.

Le développement des constructions dans le quartier des Champs-Elysées et dans celui des Invalides, ainsi que les besoins toujours croissants de la circulation, ont fait sentir la nécessité de remplacer ce pont suspendu par le pont en maçonnerie qui existe aujourd'hui et dont il sera question plus loin.

(*) Dans une note remise aux membres de la commission chargée de l'examen du projet de rachat des ponts à péage à Paris, la compagnie a fait connaître que l'essai infructueux du pont qui avait été l'objet de la concession de 1824 avait absorbé une somme de 1 275 105 francs réduite à 945010,282 Fr par la revente ou l'emploi des matériaux sortis de la démolition,

"