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Fleuve franchi : le Rhône, entre départements de Gard et Vaucluse, à proximité : Roquemaure
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Compagnie(s) : Mr Laurey
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Longueur totale : 347m , Nombre d'arches/travées : 4, Plus grande portée : 104m
Décret, le : 22/3/1835 - Durée concession : 54 ans - Subvention : 96000 Fr
Version du texte : V2.2, Niveau de fiabilité : excellent
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Roquemaure est une commune du Gard située sur le Rhône au Nord d'Avignon.
Avant la construction du pont suspendu à Roquemaure, pour traverser le Rhône, il fallait passer soit au sud par Avignon, soit au nord par Pont-Saint-Esprit.
Entre ces deux passages les seules possibilités étaient d'utiliser les bacs à traille qui reliaient le Gard au Vaucluse, où les ponts récents établis à Tournon, Andance, Sablons, ...
La construction du pont suspendu de Roquemaure fut autorisée par décret royal du 22/3/1835 (2) et son adjudication approuvée le 31/7/1835 selon (4). Sa construction s'engage en 1836 et le pont se compose de trois travées sur le grand bras du Rhône d'une longueur de 313 m et d'une travée de 34 m sur le petit bras. Le décret du 5/6/1842(5) autorise les concessionaires du pont à établir les routes de jonction du pont avec les communes de Roquemaure, Montfaucon et Saint-Geniès. Nous n'avons pas d"éléments factuels relatifs à la mise à dispotion du public du pont mais selon (3) il est dit que la construction se prolonge jusqu'en 1847. Une concession d'exploitation associée à une péage a été mise en place pour rentabiliser la construction. Normalement prévue pour se terminer le 10/4/1879, la durée de la concession est prolongée de 10 ans jusqu'au 10/4/1889 le 1/12/1859(6) - confirmé par (8). |
Toutefois, conformément à la Loi du 30 Juillet 1880 sur le rachat des concessions de ponts à péage , la concession du péage est rachetée en 1889 par les deux départements concernés. Les travaux de réparation et de restauration sont, à cette date, à la charge du Vaucluse et du Gard qui se partagent équitablement les dépenses. En 1894 une première réfection est effectuée pour renforcer la suspension. Les poutrelles et les garde-corps en bois sont remplacés par des ouvrages en acier. Trente et un an plus tard, la réfection complète du tablier et de la suspension est envisagée afin de permettre le croisement des camions de seize tonnes. Les travaux sont évalués à 1 200 000 F.
La contribution des frères Seguin dans cette construction reste à préciser.
Il semble que l'ingénieur Pierre Laurey y ait été fortement contributif en 1847.
Sa ressemblance avec le Pont de Mallemort situé sur la Durance et toujours debout est stupéfiante.