Liste des critères de sélection actifs. Pour les supprimer, cliquez sur la croix

Pont de Tencin 

Pont de Tencin - 1848

Fleuve franchi : l'Isère, département : Isère, à proximité : Tencin
Type d'ouvrage : Pont suspendu en fil de fer
Compagnie(s) : Entreprise Sébastien Clet - M Jacques Arnaud .
Longueur totale : 100m , Nombre d'arches/travées : 1, Plus grande portée : 100.4m
Décret, le : 27/10/1846 - Ouverture au public : 18/8/1848 - Durée concession : 42 ans
Version du texte : V1.1, Niveau de fiabilité : excellent

Plan

Vous disposez de zoom sur région. Pour accéder aux zooms :
France entière - Région Parisienne - Région Lyonnaise - Région Sud-Est - Région Seine - Région Loire - Région Aquitaine - Région Saône - Région Languedoc - Région Bretagne - Région Alsace-Lorraine - Région Méditerranée - Nord Afrique -

Références :

1 - Bulletin des lois - 1846 du 27/10/1846
2 - Archives départementales de l'Isère

Le pont de Tencin a été construit sur l'Isère à proximité de la commune de La Terrasse, notamment pour faciliter l'accès à St Hilaire du Touvet.

L'ordonnance royale autorisant la construction du pont a été publiée le 27 Octobre 1846, sur la base d'un cahier des charges approuvé le 30/5/1846. L'adjudication a été pronconcée le 16 Juillet 1847 en faveur de l'entrepreneur Sebastien Clet et d'Arnaud Jacques, entrepreneur de travaux public à Grenoble, en échange d'une subvention de 30 000 F, et d'une concession de 42 ans.
La réception définitive de l'ouvrage eut lieu le 18 Aout 1848, et l'ouverture officielle au public le 23 Août de la même année.

Le pont est constitué d'une travée unique de 100,40m, la suspension est formée de 2 câbles en fil de fer de 870 fils de N°18 chacun. Elle est supportée par des piliers en fonte distants de 102,80m.

Lors du rachat de la concession par l'Etat vers 1888, compte-tenu des rachats des ponts voisins et de leur gratuité, les voyageurs et marchandises transitant par le pont avaient déjà largement décru, diminuant d'autant les recettes, qui couvraient alors tout juste les dépenses. Face à ce bilan tout juste équilibré, et la proximité de la fin de la concession (et malgré des gains d'environ 1600 F/an lors des années fastes), les propriétaires abandonnèrent gratuitement leurs droits à l'Etat le 6/6/1888, supprimant de fait à cette date le péage.