Vie et Oeuvre de Ferdinand Arnodin
Né(e) en 1845 - Décédé(e) en 1924
Références :
Ferdinand Arnodin est né en 1845 à Sainte-Foy-lès-Lyon. A cette époque son père Thomas Arnodin travaille déjà à la à Lyon.
A l'occasion de la construction du Pont de Kermelo-Lorient , il fera la connaissance de sa future épouse dont la mère tenait l'auberge située en tête de pont … Il l'épousera en septembre 1868, 18 mois après la mort accidentelle de son père lors du chantier d'entretien de ce pont.
Il se lança avec succès (techniquement) par ailleurs dans le concept totalement novateur de pont transbordeur, mais sur ce point je ne peux que vous conseiller de consulter le site de Nathalie Abou-Isaac sur FERDINAND ARNODIN - 1845-1924 très riche de détails sur cette formidable entreprise.
Malgré la création de sa propre entreprise à Châteauneuf-sur-Loire, il restera jusqu'à sa mort Inspecteur de la Société des ponts à péage créée par les frères Seguin pour assurer la gestion et l'entretien des ponts conservés en concession. Quelques jours avant la mort de Ferdinand, en 1924, son fils Georges adressera encore un chèque aux Seguin représentant le bénéfice annuel de gestion de 2 ponts...
Durant sa carrière, il forme et s’entoure d’ingénieurs qui, autant par les liens tant familiaux que professionnels, continueront son oeuvre et maintiendront des usines de constructions métalliques de pointes (comme Gaston Leinekugel Le Cocq) jusqu’à nos jours (entreprise Baudin-Châteauneuf). Ces mêmes entreprises ont en grande partie pris le relais de la rénovation des ponts suspendus du XIXème, voire proposé des constructions alternatives. C'est grâce à F. Arnodin, et ces mêmes entreprises que nous pouvons encore voir ces réalisations debout, illustrer si magnifiquement la révolution industrielle qu'elles accompagnèrent.
Ouvrages réalisés/réparés par le(s) personnage(s)
Plan de France entière |
Attention, la courbe ci-dessous est créée dynamiquement à partir de la base des ouvrages. Elle peut donc être amenée à évoluer, en fonction du renseignement de la base. Par ailleurs, nous avons considéré qu'un chantier moyen durait 2 ans.