Références :

1 - ALBERT GLEIZES 1881-1953 - Michel Massenet par Somogy (Aimery)

Le parcours d'Albert Gleizes dans sa recherche artistique, est un parcours particulièrement cohérent, qui cherche notamment la simplification, l'effacement progressif de tout l'accessoire.

Malgré tout, en référence à l'ouvrage ci-dessus, on peut distinguer des périodes :

Albert Gleizes - L'invention 1907 - 1919

En 1900 Albert Gleizes travaille à l'atelier paternel de dessins sur tissu, et dès 1902, il commence à exposer ses oeuvres. Sa vraie recherche débute en 1908 par une recherche de simplification dans le but de réduire le fractionnement que le pointillisme qu'il pratiquait alors induisait.. En six ans de 1908 à 1914, il atteindra cette forme épurée du Cubisme.

La création du Cubisme

La première fois qu’Apollinaire écrit le mot cubisme, en chroniquant le Salon d’Automne de 1910 dans la revue Poésie, c’est en effet pour déplorer son utilisation erronée par la critique, et l’absence de son inventeur, Picasso : " L’on a un peu parlé d’une manifestation bizarre du cubisme. Les journalistes mal avertis ont fini par y voir de la métaphysique plastique... Mais le cubisme au Salon d’Automne, c’était le geai paré des plumes du paon. " Les recherches de Picasso restent donc méconnues, au point d’entretenir la confusion et l’ambiguïté la plus totale sous le vocable du " cubisme ". 

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Les baigneuses - 1911 - 
Galerie Zlotowsky
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Paysage de Meudon 1911
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Le dépiquage des moissons 1912

 Le premier coup d’éclat qui marque l’irruption du cubisme sur la scène publique est le Salon des Indépendants, au printemps 1911. Ce succès de scandale obtenu par la salle 41 est à la mesure de la stupeur du public et d’une grande partie de la critique, qui découvre tout à coup le travail souterrain d’un grand nombre de jeunes peintres.

Il est curieux de constater qu'en fait le cubisme s'est déployé selon deux approches parallèles, qui ne se connaissaient que peu: celle de Montmartre avec Braque et Picasso, Juan Gris (Galerie Kahnweiler) et celle de Courbevoie animée par A. Gleizes qui regroupait Gleizes, Metzinger, Léger, La Fresnaye, Lhôte, Villon mais aussi quelques autres poursuivant une trajectoire autonome, Delaunay, Picabia, Kupka, Marcel Duchamp. Ce n'est qu'après le salon d'Automne de 1911 qu'Apollinaire présente Picasso à Gleizes et Le Fauconnier et c'est plus tard que Picasso devint un porte-drapeau du Cubisme. Magré cela Gleizes avec Jean Metzinger s'affirment dans un opuscule  Du cubisme apportant deux affirmations majeures : le precepte de ne plus imiter la nature, mais sa seule opération de créatrice de formes, et une sentence forte: "Que le tableau n'imite rien".

 Dès lors, en l’espace de quelques semestres, un scandale chasse l’autre, avec chaque fois la même stratégie de regroupement: c’est la salle VIII du Salon d’Automne en 1911, les salles 17 à 20 des Indépendants de 1911, la salle XI du Salon d’Automne de 1912. Gleizes y apparaît , sinon comme un chef d'école, du moins comme une figure exemplaire de la nouvelle manière de peindre. A chacun de ces épisodes, l’esthétique cubiste gagne en force et en nombre. C'est l'avènement de La Section d’or.

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Paysage de Montreuil - 1914Rachel Adler fine art
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New york - 1915
Galerie Zlotowsky
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Etude pour Stravinsky 1914
Vente PIASA

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