Synthèse :

Avant la construction des ponts, le moyen de franchir le Rhin à proximité de Strasbourg, reposait sur l'usage de deux bacs, l’un partait de la Robertsau pour aller à l’île, et l’autre partait de cette île pour arriver au bas du fort de Kehl. Deux ponts temporaires furent construits en 1335 et en 1370 pour le passage des troupes. En 1378, la crue du Rhin endommagea très fortement le pont de Kehl, si fortement que l’on dut le reconstruire – Le pont nouveau, premier pont permanent du Rhin, reposant en partie sur des bateaux et en partie sur des pieux, fut achevé en 1388, financé par la ville de Strasbourg. Un récit de l’empereur Wenceslas, en 1393, accorda à la ville la concession à perpétuité. En 1672, le prince de Condé fit détruire le pont de Kehl. De nombreuses fois, l'ouvrage dut souffrir des violences des inondations et surtout des débâcles. Le pont ne subsista pas à la révolution, car en 1796, il est mentionné la mise en place de pont de bateaux. Il nous reste à déterminer les conditions précises de la disparition du pont fixe, objet de cette page !

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Synthèse :

Nous manquons de dates précises relatives à ce pont de bateaux qui se substitua aux vieux ponts de kehl sur le Rhin. Nous savons qu'une construction d'un pont de bateau fut réalisée en 1796, lors de la guerre contre les Autrichiens. Par ailleurs par le biais de l'ordonnance impériale du 18 Fructidor An XIII (5/9/1805), nous avons la confirmation du caractère opérationnel de ce pont de bateaux à cette date. Le péage appliqué au passage de ce pont était affecté à 2 usages : l'entretien du pont de bateaux, le financement du Pont (Napoléonien) de Kehl à Strasbourg, sur le Rhin qui sera finalement construit vers 1808.

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Synthèse :

Pour permettre la liaison entre Strasbourg et Kehl, l'administration napoléonienne décida la construction d'un pont. Celle-ci était terminée en 1808. Un décret fut publié le 27/7/1808 précisant les taxes à percevoir au passage de ce pont. Il fut construit par l'Ingénieur en Chef Kastner. Il est constitué de 30 travées reposant sur 29 palées ou culées. Il mesure 440 mètres de longueur, chaque palée a 14 mètres d'ouverture environ et le tablier est recouvert de planches doublées. Ce pont, brûlé en partie par les troupes allemandes, lors des désastres de 1815, fut enfin entièrement démoli en 1825. Un ouvrage de 1826 mentionne déjà avec nostalgie la disparition du "magnifique pont à palée".

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Synthèse :

La vie de ce pont, notamment la date de sa mise en service, restent encore à éclaircir. Les premiers documents datés en notre possession indique une mise en place antérieure à 1827 et postérieure à 1824. Il est clairement mentionné comme le pont à substituer dans les accords franco-germanique de 1857, pour la construction du pont fixe de Kehl. Toutefois, malgré la présence du nouveau pont ferroviaire de 1861, il fut maintenu, sous la volonté de la Confédération Germanique, pour le passage exclusif du trafic routier.

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Synthèse :

Avant sa construction, il n'y avait à cette époque, qu'un seul pont fixe sur le Rhin, celui de Cologne! De longues négociations avec la Confédération Germanique furent nécessaires pour la mise en place du projet. La Confédération exigea le maintien du pont de bateaux existant pour le passage des voitures (bien qu'il fut possible sur le pont initialement projeté) et interdit en conséquence le passage de tout trafic routier sur le nouveau pont fixe. La Confédération exigea aussi la mise en place, à chacune des deux rives, d'un pont tournant permettant d'interrompre à volonté toute circulation sur ce même pont fixe.

Les bases du projet furent approuvées en Septembre 1857, et les fondations débutèrent le 15/9/1858. La première pile fut mis en place le 28 Mai 1859. Le 11 Mars 1861, les épreuves de résistance eurent lieu avec succès et l'inauguration officielle eut lieu le 6/4/1861. En final les 3 travées fixes mesurent 56 m d'ouverture chacune, tandis que les 2 travées mobiles, situés à chaque rives mesurent chacune 26 mètres, soit une longueur totale de 235 mètres.
Le 22 Juillet 1870, soit trois jours après la déclaration de guerre par la France à l'Allemagne, les Badois rendent le pont indisponible en détruisant le pont tournant situé sur leur rive!

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